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Haïti – Cabaret : plus de 3 000 déplacés après le massacre de Labodrie, selon l’OIM

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L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a publié un rapport ce mardi indiquant que plus de 3 000 personnes ont fui leur domicile à Cabaret.
Ces habitants se sont installés dans les rues de l’Arcahaie, à la suite du massacre perpétré dans la localité de Labodrie.
L’organisation souligne que la population se retrouve livrée à elle-même dans un climat d’insécurité persistante.
Elle se dit préoccupée par la situation humanitaire et lance un appel urgent pour la protection des déplacés internes.
Le rapport met en lumière la vulnérabilité croissante des civils face aux attaques de groupes armés.
Selon l’OIM, l’absence de sécurité favorise un mouvement de population de grande ampleur.
L’organisation estime que des mesures rapides doivent être prises pour prévenir une aggravation de la crise.
Dans une réaction distincte, la Fondation Je Klere (FJKL) a dénoncé l’impuissance des forces de l’ordre à Cabaret.
Sa responsable, Marie Yolaine Gilles, a affirmé que la police ne parvient pas à contenir l’assaut des gangs.
Elle note que ces derniers imposent leur contrôle sur la zone sans réelle opposition.
Les violences se sont intensifiées après le massacre du jeudi 11 septembre.
Le samedi suivant, dix chauffeurs de moto ont été tués par balles par des individus armés.
Dans le même contexte, une jeune femme a été décapitée, selon la FJKL.
Ces événements ont contribué à alimenter la panique au sein de la population.
De nombreuses familles ont choisi de quitter précipitamment leurs maisons.
La ville de l’Arcahaie est ainsi devenue un lieu d’accueil improvisé pour les déplacés.
Les conditions de vie y sont décrites comme extrêmement précaires.
Manque d’abris, d’eau potable et de soins médicaux figurent parmi les difficultés recensées.
Les organisations internationales et locales alertent sur les risques humanitaires.
Elles insistent sur la nécessité d’un appui immédiat aux victimes.
Selon la FJKL, l’État doit assumer pleinement sa responsabilité de protection.
Le rôle des forces de l’ordre est jugé insuffisant dans le contexte actuel.
Les gangs continuent de commettre des exactions dans une impunité quasi totale.
La persistance de la violence nourrit un sentiment d’abandon parmi les habitants.
Plusieurs analystes estiment que la situation de Cabaret illustre une crise sécuritaire nationale.
Ils considèrent que l’absence de contrôle gouvernemental favorise la multiplication des drames.
L’OIM appelle à une mobilisation coordonnée pour répondre à l’urgence.
Elle demande notamment une sécurisation rapide de la zone et une assistance humanitaire accrue.
La FJKL, de son côté, plaide pour un renforcement de la présence policière et judiciaire.
Les habitants de Cabaret, déplacés et traumatisés, attendent désormais des réponses concrètes.

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