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Port-au-Prince paralysée : la population se replie face aux menaces d’un groupe armé
- Mackenson Sylvain
- 17 Nov, 2025
Ce lundi, la capitale haïtienne a vécu une journée totalement figée, après qu’un réseau criminel connu sous le nom « Viv Ansanm » a fait circuler de graves menaces contre la population.
En dépit des tentatives de rassurer les citoyens, les responsables policiers n’ont pas réussi à convaincre les habitants de sortir de chez eux.
Les rues de Port-au-Prince sont restées presque désertes, les transports en commun complètement absents et la circulation quasi nulle.
La majorité des établissements scolaires ont préféré garder leurs portes closes afin d’éviter tout risque pour les élèves et le personnel.
Les commerces, eux aussi, ont suspendu leurs activités par crainte d’incidents.
Dans plusieurs quartiers considérés comme sensibles, des unités policières ont été visibles pour tenter d’empêcher toute attaque éventuelle.
Cette présence n’a toutefois pas suffi à apaiser les inquiétudes d’une population traumatisée par la répétition des violences.
Le gouvernement provisoire, qui avait promis de redresser la situation sécuritaire du pays, peine toujours à obtenir des résultats concrets.
Malgré les ressources financières engagées ces derniers mois, évaluées à plusieurs millions de gourdes, aucune amélioration notable n’a été constatée.
Les différents états d’urgence décrétés à plusieurs reprises n’ont produit que peu d’effets visibles.
La population continue ainsi de vivre dans la peur et l’incertitude quotidienne.
Cette nouvelle paralysie de la capitale démontre une fois de plus la fragilité de l’appareil sécuritaire et le désarroi des citoyens.
Les habitants, exaspérés, réclament des mesures efficaces et durables pour mettre fin au climat de terreur.
Pour beaucoup, la journée de ce lundi n’est qu’un nouvel épisode d’une crise profonde qui s’enracine.
Les familles espèrent que les autorités trouveront enfin des solutions réalistes pour garantir leur protection.
La menace du groupe armé a montré la facilité avec laquelle des forces illégales peuvent perturber la vie nationale.
Port-au-Prince, encore une fois, a été transformée en ville fantôme.
Les conséquences économiques de ces arrêts soudains ne cessent de fragiliser un pays déjà en difficultés.
Les prochains jours permettront de savoir si la situation évoluera ou si la peur continuera de paralyser la capitale.
En attendant, la méfiance reste la règle et la population demeure en état d’alerte permanent.
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