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Fritz Jean renonce à démissionner mais s’éloigne du remaniement ministériel

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  • Lors d’une réunion tenue hier soir avec ses plus proches collaborateurs, Fritz Jean, membre influent du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), a clarifié sa position face aux récents débats internes.

  • Il a officiellement annoncé qu’il ne participera ni au remaniement ministériel à venir ni au processus de remplacement des directeurs généraux prévu dans les prochains jours.
  • Cette décision marque un tournant, car l’ancien Premier ministre avait initialement envisagé de quitter le CPT.

  • Cependant, à la demande pressante de ses collaborateurs, il a choisi de poursuivre son mandat jusqu’au 7 février 2026.
  • Ce maintien, bien que temporaire, vise à garantir une certaine stabilité institutionnelle dans un contexte politique particulièrement tendu.

  • En revanche, Fritz Jean n’a pas caché sa déception quant au sort réservé à trois ministres qu’il avait recommandés lors de leur nomination.

  • Il s’agit d’Antoine Augustin, ministre de l’Éducation nationale, dont la gestion avait été saluée par plusieurs acteurs du secteur.
  • Kettleen Florestal, ministre de la Planification et de la Coopération externe, quittera également ses fonctions.
  • Patrick Delatour, ministre de la Culture et de la Communication, figure bien connue du monde culturel haïtien, ne sera pas reconduit non plus.
  • Ces départs illustrent les divergences persistantes au sein du CPT sur les orientations politiques et administratives.

  • Le choix de Fritz Jean de se retirer du processus de remaniement est interprété par certains comme une manière d’éviter de cautionner des décisions qu’il ne partage pas.
  • D’autres y voient une stratégie pour préserver son image et se positionner sur le long terme.
  • Le CPT, de son côté, poursuit ses consultations pour finaliser la nouvelle composition du gouvernement.

  • Ce remaniement s’inscrit dans un contexte de pressions internes et externes pour améliorer la gouvernance.
  • La gestion des ministères clés, notamment dans l’éducation, la planification et la culture, reste au centre des préoccupations.
  • Fritz Jean, tout en restant au poste, semble privilégier une posture de retrait stratégique.
  • La prochaine étape consistera à observer comment cette décision influencera les équilibres internes du CPT.
  • D’ici février 2026, le rôle exact de Fritz Jean dans les grandes décisions politiques demeure incertain.

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