• Mackenson Sylvain
• 15 Aug, 2025

Pour la première fois depuis 2015, le président russe Vladimir Poutine met le pied sur le sol américain. Ce déplacement exceptionnel vise une rencontre très attendue avec l’ancien président américain Donald Trump, prévue dans la ville d’Anchorage, en Alaska. Le choix de cette ville n’est pas anodin : l’Alaska, ancien territoire russe, avait été vendu aux États-Unis en 1867. Située stratégiquement, Anchorage se trouve à environ 4 300 kilomètres de Moscou et 3 300 kilomètres de Washington, ce qui en fait un lieu intermédiaire entre les deux puissances.

L’objectif principal de cette réunion est de discuter du conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine depuis 2022, un sujet qui reste au cœur des tensions géopolitiques mondiales. Certains observateurs espèrent que cette rencontre pourrait ouvrir la voie à un apaisement des relations et éventuellement à des négociations de paix. D’autres, plus sceptiques, estiment qu’il est peu probable que ce face-à-face change la donne sur le terrain.

L’annonce de la venue de Poutine a provoqué une vague de réactions à Anchorage. De nombreux habitants, sensibles à la situation en Ukraine, sont descendus dans les rues pour manifester leur soutien au peuple ukrainien, brandissant drapeaux et pancartes. Cependant, quelques voix se sont également élevées pour prôner le dialogue et la diplomatie.

Ce rendez-vous est observé avec une attention particulière par la communauté internationale. La symbolique est forte : un président russe et un ancien président américain se retrouvant sur un territoire qui fut autrefois russe, pour parler de guerre et, peut-être, de paix. Anchorage devient ainsi, l’espace de quelques heures, le centre du monde diplomatique.