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Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé en mission de supervision au cœur de Port-au-Prince pour affirmer la présence de l’État
- Mackenson Sylvain
- 25 Sep, 2025
Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a entrepris ce jeudi une descente de terrain dans les artères centrales de Port-au-Prince. Cette sortie officielle, qualifiée de hautement symbolique, visait à constater l’évolution de la situation sécuritaire et à démontrer que les institutions publiques reprennent progressivement le contrôle de la capitale.
Lors de cette tournée, il était accompagné de Leslie Voltaire, l’un des conseillers stratégiques de la Présidence, ce qui illustre la coordination étroite entre les différentes branches de l’État dans la gestion de cette crise sécuritaire.
Selon un communiqué diffusé par la Primature, cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan de récupération des quartiers qui, depuis plusieurs années, étaient tombés sous l’emprise des groupes criminels armés.
Cette campagne de reconquête est menée main dans la main avec la Police nationale, qui déploie des unités spécialisées afin de démanteler les réseaux de bandits et de rétablir l’ordre public dans les zones sensibles.
L’objectif principal est de permettre à la population de circuler librement, de vaquer à ses activités quotidiennes et de retrouver un minimum de confiance envers les autorités.
Le Premier ministre a voulu, par sa présence, envoyer un message fort : l’État refuse de céder face à l’insécurité et entend reprendre chaque parcelle du territoire national.
Les images de cette visite montrent un dirigeant déterminé, au contact de la réalité, et un gouvernement qui cherche à rassurer les habitants pris en otage par la violence.
Dans son communiqué, la Primature rappelle que la bataille contre l’insécurité est un engagement collectif, nécessitant le courage et la solidarité de toutes les forces vives de la nation.
Cette démarche traduit aussi une volonté politique claire : celle de ne pas abandonner Port-au-Prince à la peur, mais au contraire de redonner à la capitale son rôle de centre économique, social et culturel du pays.
La présence de Leslie Voltaire, reconnu pour ses interventions dans des projets de reconstruction et d’urbanisme, souligne que cette reconquête n’est pas seulement sécuritaire, mais aussi axée sur la réhabilitation de l’espace urbain.
Les opérations en cours témoignent d’une stratégie globale, visant à éradiquer l’influence des gangs tout en rétablissant les services publics dans les zones reprises.
« L’État reste debout et plus que jamais déterminé », précise le communiqué, insistant sur le fait que cette lutte ne s’arrêtera qu’avec le retour définitif de la paix.
Pour la Primature, il s’agit d’un tournant décisif : réaffirmer que l’autorité publique ne reculera pas, et qu’elle assumera pleinement son rôle de garant de la sécurité.
Les habitants, eux, attendent que cette parole forte se traduise en actions concrètes leur permettant de retrouver leur dignité au quotidien.
La mobilisation des forces de l’ordre, soutenue par la volonté politique, constitue donc un signal d’espoir dans une capitale meurtrie par des années de violence.
Le Premier ministre a ainsi conclu sa visite par une déclaration solennelle : « Ensemble, avec courage et détermination, nous reprendrons Port-au-Prince et offrirons à chaque citoyen la liberté de vivre en paix. »
Ce discours, porteur de fermeté et d’optimisme, résonne comme un appel à l’unité nationale face aux défis sécuritaires qui paralysent le pays.
En définitive, cette sortie de terrain incarne un double message : d’un côté, la fermeté de l’État dans la lutte contre les gangs, et de l’autre, l’assurance donnée aux citoyens que leurs droits fondamentaux seront respectés.
C’est un pas important dans la reconquête de l’espace public et dans la reconstruction d’une capitale longtemps plongée dans l’incertitude.
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