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Dans la nuit de mercredi à jeudi, le président américain Donald Trump a franchi une nouvelle étape dans sa croisade contre la gauche radicale. Depuis sa plateforme Truth Social, il a annoncé que le mouvement dit Antifa, regroupant différents collectifs antifascistes d’extrême gauche, serait désormais catalogué comme « organisation terroriste ».

Cette décision, formulée dans un ton martial, intervient dans un contexte particulièrement tendu aux États-Unis. En effet, une semaine auparavant, Charlie Kirk, une figure médiatique proche des milieux conservateurs et très influent sur la scène politique de droite, avait été assassiné. Cet événement a profondément marqué ses partisans et a ravivé les divisions idéologiques déjà explosives.

« J’informe les patriotes américains que j’ai pris la décision de classer ANTIFA comme une organisation terroriste. Cette mouvance est une menace de la gauche radicale, malade et dangereuse », a écrit Donald Trump, en utilisant ses majuscules caractéristiques pour appuyer son propos.

Le président a également ajouté qu’il allait pousser les institutions fédérales à ouvrir des enquêtes rigoureuses sur tous les soutiens financiers présumés du mouvement. « Ceux qui financent ce groupe doivent être poursuivis selon les lois les plus strictes », a-t-il martelé.

La Maison Blanche avait déjà laissé entendre en début de semaine qu’elle préparait une riposte ferme contre ce qu’elle qualifie de « terrorisme intérieur ». Selon ses conseillers, la mort de Charlie Kirk illustre les « conséquences dramatiques » de la tolérance accordée, selon eux, aux réseaux antifascistes.

En parallèle, Donald Trump se trouvait au Royaume-Uni pour une visite d’État, ce qui ne l’a pas empêché de multiplier les déclarations enflammées. Ce mélange d’agenda diplomatique et de prise de position nationale souligne l’importance qu’il accorde à ce dossier dans sa stratégie politique.

La désignation d’Antifa comme entité terroriste n’est pas sans controverse. Plusieurs experts en droit rappellent qu’il ne s’agit pas d’une organisation structurée au sens classique, mais plutôt d’un ensemble de groupes et d’individus unis par une idéologie antifasciste. Cela soulève la question de l’application pratique de cette mesure et de son impact sur les libertés publiques.

Néanmoins, pour Donald Trump et ses partisans, cette classification constitue un signal fort envoyé à l’électorat conservateur : l’État fédéral ne restera pas passif face à ce qu’ils considèrent comme une menace pour l’ordre et la stabilité du pays.

À l’approche d’échéances politiques cruciales, ce geste pourrait aussi servir de levier électoral, en cristallisant le clivage entre partisans d’une droite sécuritaire et défenseurs des mouvements contestataires.

Quoi qu’il en soit, la disparition brutale de Charlie Kirk, et les décisions qui en découlent, risquent d’alimenter pour longtemps les débats sur la définition du terrorisme intérieur et sur les limites de la contestation politique aux États-Unis.