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Affrontements mortels aux Gonaïves : la PNH justifie l’opération ayant coûté la vie à Wilfort Ferdinand
- Mackenson Sylvain
- 17 Sep, 2025
Le climat demeure tendu dans la ville des Gonaïves après de violents incidents ayant entraîné la mort de plusieurs individus.
Le directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Vladimir Paraison, est intervenu ce mercredi pour donner sa version des faits.
Selon lui, les personnes abattues ne seraient pas des victimes innocentes, mais bien des individus impliqués dans une confrontation armée avec les forces de l’ordre.
Il a précisé que les policiers se trouvaient en opération judiciaire lorsqu’ils ont été attaqués.
L’objectif initial des agents de l’institution était de procéder à l’exécution d’un mandat.
C’est dans ce contexte que des échanges de tirs ont éclaté.
Paraison a indiqué que certains assaillants ont succombé durant cette intervention.
Cette déclaration survient deux jours après un événement marquant ayant secoué la population locale.
En effet, lundi dernier, Wilfort Ferdinand a trouvé la mort lors d’une fusillade.
Cet homme est connu pour avoir été une figure centrale des mobilisations de 2004.
Il s’était illustré à l’époque dans les soulèvements visant à contester le pouvoir de Jean-Bertrand Aristide.
Son décès a aussitôt ravivé de fortes tensions dans la cité de l’Indépendance.
De nombreux habitants ont exprimé leur colère, dénonçant la brutalité policière.
Certains proches du défunt estiment que son exécution n’était pas justifiée.
Ils accusent les autorités d’utiliser des méthodes répressives.
La mort de Ferdinand a rapidement pris une dimension politique.
Son nom reste associé à une période historique de contestation populaire.
Il incarnait, pour ses partisans, un symbole de résistance.
Sa disparition soulève donc des interrogations sur le climat sécuritaire actuel.
Les Gonaïves apparaissent de plus en plus comme une zone à haute tension.
La présence policière y est renforcée depuis plusieurs mois.
Malgré cela, les affrontements entre forces de l’ordre et civils armés persistent.
Les autorités défendent leurs actions comme relevant de la légitime défense.
Vladimir Paraison a réaffirmé la volonté de la PNH de maintenir l’ordre public.
Il a également appelé la population à garder son calme.
La mort de Wilfort Ferdinand reste toutefois au cœur des discussions.
Les habitants redoutent une escalade des violences dans les jours à venir.
Le pays, déjà fragilisé par l’insécurité, observe de près l’évolution de cette affaire.
Les regards sont tournés vers les autorités pour éviter une nouvelle flambée de violence.
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