Un scandale éclabousse le gouvernement haïtien alors que des révélations choquantes émergent dans l’affaire du bateau de « Drogue sucrée ». Selon Keith McNichols, ancien agent de la DEA ayant travaillé sur l’affaire, la plupart des preuves ont mystérieusement disparu et les témoins ont été intimidés, notamment par des responsables gouvernementaux, dont Jimmy Chérizier, alias Barbecue, un policier en fonction.
McNichols a révélé que Michel Martelly, président à l’époque, et Dimitri Hérard, haut membre de sa sécurité, ont été impliqués dans le scandale. Plusieurs témoins ont affirmé avoir vu Hérard au port de Port-au-Prince, ordonnant aux membres de la garde présidentielle de transporter de la drogue du navire dans des véhicules de police.
Ces révélations, rapportées par le New York Times, mettent en lumière l’implication présumée de hauts responsables gouvernementaux dans le trafic de drogue en Haïti. Elles soulèvent des questions sur l’intégrité du système judiciaire et la capacité du gouvernement à lutter contre la corruption et le crime organisé dans le pays.
Le fait que les preuves aient disparu et que les témoins aient été intimidés suggère une obstruction à la justice et une tentative de dissimulation des crimes commis. Ces allégations mettent en évidence les défis persistants auxquels est confronté le système judiciaire haïtien et la nécessité d’une réforme en profondeur pour garantir l’État de droit et la justice pour tous les citoyens.
Alors que le gouvernement haïtien tente de faire face à cette crise de confiance, la pression internationale pour une enquête approfondie et transparente s’intensifie. Il est crucial que les responsables gouvernementaux soient tenus responsables de leurs actes et que des mesures soient prises pour restaurer la confiance du public dans les institutions du pays.
