Les employés de l’Office de Protection du Citoyen (OPC) ayant perçu des chèques de per diem pour des voyages non réalisés doivent impérativement rembourser ces fonds dans un délai de 48 heures. Cette décision, communiquée par un avis officiel signé par Pierre Richard Étienne, Directeur Administratif de l’institution, vise à corriger une situation héritée de l’administration précédente. Si les sommes indûment perçues ne sont pas restituées dans le délai imparti, des sanctions administratives strictes seront appliquées.
Selon des informations obtenues, sous l’ancienne administration, de nombreux chèques avaient été émis pour couvrir des billets d’avion et des indemnités journalières liés à des voyages fictifs. Une grande partie de ces fonds aurait été destinée à financer des déplacements supposés en Europe, qui, en réalité, n’ont jamais eu lieu. Cette pratique semble avoir été courante, suscitant des interrogations sur la transparence et la responsabilité au sein de l’institution.
Un cas particulièrement révélateur concerne un haut responsable de l’OPC, dont plusieurs billets d’avion ont été émis jusqu’en décembre 2023 pour des voyages présumés en Europe. Cependant, une vérification approfondie des données du système de l’immigration a révélé que cet individu n’avait pas voyagé sur le continent européen depuis 2019. Cette contradiction met en lumière l’ampleur des irrégularités et des abus dans la gestion des ressources publiques de l’OPC.
La nouvelle administration semble déterminée à restaurer l’intégrité et la transparence au sein de l’institution. En exigeant le remboursement rapide des sommes perçues à tort, elle envoie un message fort pour signaler que de telles pratiques ne seront plus tolérées.
Ce scandale souligne une fois de plus l’importance d’un contrôle rigoureux dans la gestion des fonds publics. Les citoyens attendent de l’OPC, institution censée protéger leurs droits, une exemplarité irréprochable. Cette affaire pourrait servir de leçon pour renforcer les mécanismes de contrôle et de reddition de comptes afin d’éviter que de telles dérives ne se reproduisent à l’avenir.