Présence d’étrangers sur le territoire : la Primature et le CPT en désaccord

Partager cette page

Depuis deux semaines, des individus étrangers ont été repérés sur le sol national, suscitant des réactions mitigées au sein des autorités. Dans une récente correspondance adressée au Secrétaire général de la Primature, Me Camille Édouard Junior, la Secrétaire générale de la Présidence a sollicité l’envoi d’une invitation du Comité pour la Protection du Territoire (CPT) au Premier ministre Garry Conille, en vue d’une réunion prévue ce mercredi à 14h. Ce rendez-vous serait l’occasion d’aborder cette question sensible et d’éclaircir les préoccupations du CPT.

Cependant, d’après des informations recueillies par le média Métronome, une source au sein de la Primature a indiqué que les étrangers présents ne seraient pas des mercenaires, mais plutôt des formateurs spécialisés en appui aux forces de sécurité nationale. Cette affirmation diverge des préoccupations exprimées par le CPT, qui reproche à la Primature de ne pas avoir officiellement informé l’institution de cette présence sur le territoire.

Le CPT, qui a pour mission de surveiller et de garantir la sécurité nationale face aux menaces étrangères, voit cette situation comme une possible atteinte à la transparence interinstitutionnelle. La non-information préalable du CPT quant à la venue de ces formateurs semble avoir créé des tensions entre les deux entités, le Comité estimant que cette présence aurait dû être déclarée au préalable.

Face à cette situation, le Premier ministre Garry Conille est désormais sollicité pour clarifier la position de la Primature. Pour l’instant, la question reste en suspens : le Premier ministre répondra-t-il à l’invitation du CPT pour une réunion cette semaine ? Ce rendez-vous pourrait être une opportunité de rétablir la communication et la confiance entre les différentes autorités du pays en matière de sécurité nationale.

En attendant la tenue ou non de cette rencontre, le débat demeure ouvert et la situation suscite diverses interprétations. Tandis que certains considèrent l’arrivée de ces formateurs comme une mesure renforçant les compétences des forces de sécurité, d’autres s’inquiètent de la possible implication de mercenaires et de leurs impacts potentiels sur la souveraineté nationale.

Cette affaire, encore floue, souligne l’importance d’une communication efficace entre les différentes institutions. Reste à savoir si le Premier ministre répondra à l’invitation et éclaircira cette situation délicate, permettant ainsi au pays de se concentrer sur ses priorités en matière de sécurité.

MACKENSON SYLVAIN

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *