Le Bureau du Protecteur du Citoyen (OPC) en Haïti fait face à des controverses après la nomination de M. Eliakim Cangé comme Directeur général par intérim, en remplacement de Mme Yolande Joseph Moyard. Cette décision, prise sans consultation du conseil des ministres, soulève des questions quant à sa légitimité et à la transparence du processus de nomination.
La Directrice générale sortante, Mme Yolande Joseph Moyard, a quitté le pays il y a six mois pour s’installer au Canada. Malgré son absence, elle continue de bénéficier de tous les avantages liés à son poste, notamment son salaire. Cette situation suscite des interrogations sur la gestion des ressources publiques et l’éthique dans les institutions gouvernementales.
La nomination de M. Eliakim Cangé, beau-frère du Protecteur du Citoyen Renand Hédouville, comme Directeur général par intérim, soulève des préoccupations quant à d’éventuels conflits d’intérêts et favoritismes. Le manque de transparence dans le processus de sélection alimente les critiques sur l’indépendance et l’impartialité de l’OPC.
Cette affaire met en lumière les défis persistants auxquels est confrontée la gouvernance en Haïti, notamment en ce qui concerne la reddition de comptes et la bonne gouvernance. Les citoyens et les observateurs appellent à une enquête approfondie sur cette nomination et à des mesures visant à renforcer la transparence et la responsabilité au sein de l’OPC.
SOURCE: #Metronomehaiti
