Mandat d’amener contre Aviol Fleurant : l’ancien ministre rattrapé par la justice

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Un mandat d’amener a été émis à l’encontre de l’ancien ministre de la Planification et de la Coopération externe, Aviol Fleurant, par le magistrat instructeur Loubens Élysée. Cette décision fait suite à son refus de répondre à une convocation judiciaire dans le cadre d’une enquête portant sur des soupçons de corruption et d’irrégularités dans sa gestion du patrimoine public.

D’après des sources proches du dossier, le juge d’instruction chargé de l’affaire a pris cette mesure après que l’ex-ministre a ignoré une citation à comparaître. Ce mandat, officiellement signé et validé, a déjà été transmis à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ), qui en a accusé réception ce lundi. L’objectif est désormais d’interpeller Aviol Fleurant afin qu’il puisse être entendu par la

L’affaire qui éclabousse l’ancien haut fonctionnaire trouve son origine dans un rapport détaillé de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC). Cette institution, chargée de traquer les malversations financières au sein de l’administration publique, accuse Aviol Fleurant de fausse déclaration de patrimoine, une infraction passible de sanctions judiciaires en vertu des lois en vigueur. Le document, jugé accablant, met en lumière des incohérences entre les revenus déclarés par l’ex-ministre et les biens qu’il possède, soulevant ainsi des interrogations sur l’origine des fonds ayant permis ces

Face à ces accusations, Aviol Fleurant avait entrepris des démarches pour tenter d’échapper aux poursuites. Il avait notamment saisi la Cour de cassation dans le but d’obtenir le dessaisissement du juge en charge du dossier, invoquant des arguments de procédure. Toutefois, selon une source proche du magistrat instructeur, cette tentative n’a pas porté ses fruits, et l’enquête s’est poursuivie normalement.

Ce nouveau rebondissement judiciaire pourrait avoir de lourdes conséquences pour Aviol Fleurant. Si les accusations portées contre lui sont confirmées, il risque des poursuites pénales pouvant aller jusqu’à des peines de prison, en plus d’éventuelles sanctions financières.

L’affaire est suivie de près par l’opinion publique et les observateurs de la vie politique nationale, car elle s’inscrit dans un contexte de lutte renforcée contre la corruption et l’impunité au sein des institutions de l’État. Plusieurs personnalités politiques ont déjà exprimé leurs préoccupations face à cette situation, tandis que certains dénoncent une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.

Pour l’instant, il reste à voir si la DCPJ procédera rapidement à l’exécution du mandat ou si l’ancien ministre prendra d’autres initiatives pour tenter de se soustraire à cette obligation judiciaire.

MÉDIAS IFY

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