Les tensions autour du conflit israélo-palestinien se sont exacerbées ces derniers jours sur les campus universitaires américains, entraînant des manifestations pro-palestiniennes et des actions de protestation. Dans ce contexte, la police a procédé au démantèlement de campements installés sur les campus de l’Université de Columbia à New York et de l’Université de Californie à Los Angeles, suite à des images parfois violentes diffusées en boucle.
Face à cette situation, le président américain Joe Biden a pris la parole pour réaffirmer sa position. Il a souligné que les États-Unis ne changeraient pas leur politique au Proche-Orient en raison des manifestations sur les campus, et qu’ils n’enverraient pas la garde nationale pour rétablir l’ordre. Toutefois, il a rappelé quelques principes fondamentaux aux manifestants, soulignant que si les protestations pacifiques sont légitimes, le vandalisme, la violation de propriété ou l’occupation de campus ne le sont pas.
Pour Joe Biden, l’Amérique est une nation qui valorise la liberté d’expression et le droit de manifester, mais elle est également fondée sur l’ordre et le respect de la loi. Il a fermement condamné tout discours de haine, notamment l’antisémitisme et l’islamophobie, et a défendu le droit à l’éducation et à la sécurité des étudiants sur les campus universitaires.
Cette déclaration du président américain intervient dans un climat de tensions croissantes, alors que les manifestations pro-palestiniennes suscitent des débats passionnés au sein de la société américaine.