Haïti en danger : Un complot pour faire disparaître la première République noire ?

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Une question troublante secoue la diaspora haïtienne et le monde entier : pourquoi le nom d’Haïti disparaît-il progressivement des cartes numériques, notamment celles de Google ? S’agit-il d’un simple oubli technique ou du symptôme d’un effacement planifié, visant à faire disparaître Haïti administrativement pour réattribuer son territoire à la République Dominicaine ?

Cette réalité est d’autant plus frappante que sur une carte de 2024, tous les pays voisins sont identifiés, y compris les plus petits. Pourtant, Haïti, avec ses 27 750 km², en est absent, tandis que la République Dominicaine, qui partage la même île, y est bien présente. Comment un tel effacement est-il possible ? Est-ce un simple oubli ou une tentative sournoise d’effacer Haïti non seulement du paysage géopolitique, mais également de la sphère numérique, où l’existence virtuelle est un gage de reconnaissance internationale ?

Une crise politique préparant le terrain à l’effacement d’Haïti

Le contexte national actuel renforce cette théorie du complot. Haïti traverse une crise politique profonde : il n’y a plus de constitution en vigueur, le pays est dirigé par un Premier ministre par intérim, ayant passé plus de 12 ans à l’étranger, et des “présidents-conseillers” exercent un pouvoir sans aucune légitimité populaire.

Dans cette dynamique de chaos, l’effacement progressif d’Haïti se dessine de l’intérieur : une auto-destruction institutionnelle orchestrée qui affaiblit l’État et le rend vulnérable à toute forme d’absorption par son voisin.

Une disparition programmée sur la carte mondiale ?

Haïti, première République noire, a libéré l’île du joug colonial en 1804, permettant à des populations réfugiées de s’établir à l’est et de fonder, plus tard, la République Dominicaine. Aujourd’hui, cette même République Dominicaine semble préparer le terrain pour l’effacement total d’Haïti.

  • Sur le plan diplomatique, la communauté internationale semble prête à réattribuer les terres haïtiennes à la République Dominicaine, présentée comme une “nation stable” en opposition à un Haïti en pleine crise.
  • Sur le plan économique, les sanctions imposées à Haïti et la mainmise de l’élite haïtienne sur les richesses du pays aggravent l’exode de la population, facilitant ainsi une transition de pouvoir.
  • Sur le plan numérique, la disparition du nom d’Haïti des cartes de Google prépare l’effacement progressif du pays dans les bases de données mondiales.

Où sont nos experts haïtiens chez Google ?

Au lieu de simplement pointer du doigt Google, la question devrait aussi s’adresser à nos propres compatriotes travaillant dans cette entreprise. Haïti compte une diaspora d’ingénieurs et de spécialistes en informatique formés dans les plus grandes universités du monde. Pourtant, aucun d’entre eux ne semble s’insurger contre cette disparition. Pourquoi ce silence ? Pourquoi acceptent-ils cet effacement progressif de leur pays sans réagir ?

La communauté haïtienne doit se mobiliser, alerter ces ingénieurs et techniciens, et exiger des explications. Ce n’est pas un simple oubli, c’est une action qui peut être corrigée, à condition que nous prenions notre destin en main.

Le syndrome de Stockholm haïtien : applaudir ses bourreaux

Un autre problème majeur qui contribue à cet effacement est la mentalité de nombreux Haïtiens qui, victimes d’un syndrome de Stockholm collectif, soutiennent inconsciemment ceux qui les oppriment.

Les dirigeants responsables de la détérioration du pays continuent d’être acclamés. Ceux qui pillent les richesses nationales et facilitent l’ingérence étrangère sont encore perçus comme des “sauveurs”. Cette mentalité détruit le pays de l’intérieur et empêche toute résistance contre les forces qui cherchent à faire disparaître Haïti.

Que reste-t-il à faire ?

Haïti doit lutter pour sa survie. La diaspora haïtienne, en particulier les intellectuels, les techniciens et les ingénieurs, doit se lever et défendre la place d’Haïti dans le monde. La visibilité numérique est un enjeu crucial de reconnaissance internationale.

  • Exigeons que Google rétablisse le nom d’Haïti sur ses cartes.
  • Interpellons les professionnels haïtiens travaillant dans la tech pour agir.
  • Réclamons des explications aux autorités haïtiennes et internationales.
  • Cessons d’acclamer nos oppresseurs et exigeons une gouvernance véritablement au service du peuple.

L’effacement progressif d’Haïti n’est pas une fatalité. Ce combat doit être mené avec détermination, car un pays qui disparaît de la carte virtuelle aujourd’hui risque de disparaître totalement demain. Il est temps d’agir, avant qu’il ne soit trop tard.

DIOSMAN STANLEY FLEURANT

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