Le 29 septembre 1991, un coup d’État militaire a mis fin au gouvernement de Jean-Bertrand Aristide, premier président élu démocratiquement en Haïti, et le premier gouvernement à faire table rase avec le régime dictatorial.
En effet, ce renversement du pouvoir a suscité de nouvelles vagues d’instabilité et d’agitation politique après une rupture flagrante du pays avec la domination des Duvaliers, qui a duré plus de 25 ans. La même situation allait se répéter.Par ailleurs, l’élection du père Aristide en décembre 1990 a apporté un brin d’espoir pour les Haïtiens, une égalité de chance pour tous, dans la mesure où c’est ce qu’avait promis ce dernier : une amélioration de la situation sociale, des réformes relatives aux droits de la personne. C’était ça son crédit.En dépit de sa popularité, le coup d’État n’a pas pu être évité.

Au lendemain du coup d’État, il a été envoyé en exil au Venezuela après des négociations entre le régime militaire, dirigé par le brigadier-général Raoul Cédras, et les ambassadeurs de France, du Venezuela et des États-Unis. Ainsi, le 9 octobre 1991, Joseph Nérette, un juge de la cour suprême, a été assermenté comme président provisoire du pays.
Le 14 octobre, Jean-Jacques Honorat a été ratifié comme Premier ministre.Ainsi, le pays marche en arrière, les mêmes événements se répètent. Où allons-nous dans cette situation ? Quelles alternatives pour le pays ?”

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