Cette petite bannière à vous, elle nous fait pleurer Par Jean Garry Cantave”

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Cette petite bannière à vous, elle nous fait pleurerPar Jean Garry Cantave”Ce petit drapeau causera beaucoup d’anxiété dans la communauté immigrée aux États-Unis.” De nos jours, un drapeau d’apparence enfantine avec toutes les couleurs de l’arc-en-ciel est affiché partout aux États-Unis. Il vous accueille dans les restaurants, les centres commerciaux, les attractions de la ville, etc. Si vous prenez le temps de compter, il a dû depuis longtemps surpasser les expositions de l’Old Glory sauf pour les jours spéciaux comme le 4 juillet et autres jours importants de l’histoire des États-Unis. Ce petit drapeau, comme vous le savez, représente les valeurs d’un segment croissant de la population qui penche vers l’idée que le genre est un concept sociétal; la masculinité et la féminité ne sont qu’une question de choix indépendamment des organes génitaux et de la composition chromosomique réelle de l’individu, et que le couple “Papa et Maman” qui nous a empêchés de disparaître est démodé; les couples “Maman-Maman” et “Papa-Papa” sont aussi bons, sinon meilleurs.

Ceux qui s’opposent à ces nouvelles idées espéraient que la Science et la Religion protégeraient notre culture. Hélas, la Science est soit neutre soit en faveur des changements. Vous ne pouvez pas lire un journal scientifique sans tomber sur des expressions comme “personnes avec des ovaires” au lieu de femmes, “personne qui accouche” au lieu de mère … etc. Ils essaient de changer notre culture au nom de l’inclusion et de la tolérance. Ce sont quelques-unes des nombreuses façons astucieuses d’implanter l’idée dans notre conscience et notre subconscient que le mode de vie arc-en-ciel est la meilleure option pour notre société.

La science abandonne lentement. La religion aussi, notre dernier rempart. Elle abandonne rapidement nos traditions. Il devient normal de voir de grands drapeaux arc-en-ciel flotter devant nos églises malgré la condamnation claire du mode de vie qu’ils représentent dans la Bible. Je ne doute pas que certains de nos leaders religieux, avec des QI rivalisant avec celui d’Einstein, puissent trouver des moyens de nous convaincre, nous, les petites gens, que nous devons embrasser ce nouveau mode de vie.

En tant qu’immigrant dans ce grand pays, je ne peux m’empêcher de penser à la manière dont ce nouvel état de choses affecte nos communautés. Beaucoup d’entre nous, Africains, Caribéens, Asiatiques, Latinos, etc., ne tolèrent pas le mode de vie arc-en-ciel. Un exemple frappant des différences entre les États-Unis et le Kenya a été mis en évidence lorsque l’ancien président Obama a essayé d’infuser ses vues dans la nation où son père est né. Le président kenyan Uhuru Kenyatta lui a rappelé : “Il y a certaines choses que nous devons admettre que nous ne partageons pas – nos cultures, nos sociétés n’acceptent pas.”

Nos enfants, certains nés aux États-Unis et d’autres immigrés à un jeune âge, sont constamment bombardés par l’idée qu’un homme peut être une femme et vice versa, qu’un homme peut épouser un homme, et qu’une femme peut épouser une femme. Même l’idée que les hommes peuvent être enceintes et avoir des bébés comme les femmes, ce qui est totalement absurde biologiquement parlant, s’infiltre lentement dans leurs esprits.

Je peux imaginer que de nombreux parents immigrés peuvent endurer de la douleur et de la déception en voyant leurs enfants devenir des adolescents et des jeunes adultes embrassant un mode de vie qui va à l’encontre de leurs valeurs. Certains peuvent même envisager des mesures extrêmes, comme l’exorcisme, pour essayer de ramener leurs enfants à leur état normal. Malheureusement, certains parents peuvent réagir de manière préjudiciable à leurs enfants, entraînant des conséquences légales et une possible déportation pour maltraitance d’enfants. La situation actuelle peut entraîner la rupture des familles, et je crains que cela ne se produise déjà. Cela s’intensifiera sûrement si la société ne revient pas à nos anciennes, naturelles façons de vivre.

Ce drapeau apparemment innocent cause probablement déjà beaucoup de dégâts à notre sous-classe d’immigrants. Je ne vois pas de solution en vue. L’amour inconditionnel, et non l’acceptation, est peut-être une partie de la solution. C’est seulement une partie de la solution car, idéalement, nous voudrions que nos filles soient des filles et que nos garçons soient des garçons. Cependant, un tel souhait simple n’est plus toléré dans la société américaine. Si vous souhaitez que votre garçon soit un garçon et que votre fille soit une fille, vous pouvez être accusé d’être un bigot haineux et homophobe.

La science et la religion nous ont tourné le dos, et le système scolaire travaille également contre nous. Le seul rayon d’espoir est les personnes ayant des inclinations conservatrices, qui se battent encore pour notre cause autant qu’elles le peuvent. Cependant, nous, les immigrants, ne semblons pas beaucoup les aimer. Nous avons tendance à préférer les personnes aux inclinations libérales parce qu’on nous a dit par ceux qui ont de grands mégaphones que les conservateurs sont des bigots.

JEAN GARRY CANTAVE

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