Le vendredi 8 juin 2024, une journée d’interrogatoire intense a marqué la vie de l’ancien Ministre de la Planification et de la Coopération Externe, Me Aviol Fleurant, alors qu’il était interrogé pendant plus de six heures par les enquêteurs de l’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC). Cette séance fait suite à une plainte déposée par plus de cinq mille citoyens, dénonçant une augmentation spectaculaire de son patrimoine, jugée exorbitante et suspecte.
Les enquêteurs de l’ULCC ont examiné minutieusement les détails financiers de Me Aviol Fleurant, cherchant à comprendre les origines de sa richesse soudaine et significative. Cette affaire a suscité une vive indignation dans le pays, illustrant les préoccupations grandissantes quant à la probité des hauts fonctionnaires.
L’ancien Ministre a nié toute malversation et a affirmé que sa fortune était le fruit de ses activités licites. Il a pleinement coopéré avec les enquêteurs tout au long de l’audition, mais la pression publique pour une transparence totale et une reddition de comptes a accentué l’importance de mener des investigations approfondies sur de telles allégations de corruption.
Cette audition représente une étape cruciale dans la lutte contre la corruption, démontrant la détermination des autorités à faire la lumière sur les pratiques douteuses et à garantir la responsabilité des représentants politiques. Les résultats de cette enquête auront des répercussions majeures sur la confiance du public dans les institutions gouvernementales et sur la crédibilité du système judiciaire.
Alors que l’enquête se poursuit, les attentes de transparence et de mesures de responsabilisation demeurent fortes parmi la population. La lutte contre la corruption demeure un défi de taille, mais des actions fermes comme celle-ci constituent un pas crucial vers une gouvernance plus intègre et équitable.