Ces jeudi et vendredi, le Barreau de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince et le Comité national de lutte contre la traite des personnes (CNLTP) ont organisé un atelier de deux jours portant sur les nouvelles technologies, la cybercriminalité et la traite des personnes. Cet événement visait à renforcer la compréhension des enjeux liés à ces phénomènes et à outiller les professionnels du droit face aux défis qu’ils posent.
L’ouverture officielle de l’atelier a été assurée par le président du CNLTP, André Ibreus, qui a souligné l’importance de cet espace d’échanges et de formation pour les avocats et les acteurs engagés dans la protection des droits humains. Il était accompagné de plusieurs personnalités de premier plan, notamment le protecteur adjoint de l’Office de la protection du citoyen (OPC), Amoce Auguste, ainsi que le directeur général de cette institution, Maître Jude Jean-Pierre.
Durant ces deux jours, les participants ont eu l’opportunité d’explorer divers aspects de la cybercriminalité, notamment les méthodes utilisées par les cybercriminels pour exploiter les nouvelles technologies à des fins illégales. L’accent a également été mis sur les mécanismes juridiques et institutionnels permettant de lutter contre la traite des personnes, un fléau qui prend de l’ampleur à l’ère du numérique.

L’atelier a permis aux avocats et aux experts en droit de mieux comprendre les défis posés par ces crimes transnationaux et d’approfondir leurs connaissances sur les stratégies de prévention et de répression. Les échanges ont été nourris par des présentations d’experts spécialisés dans la lutte contre la cybercriminalité et la traite humaine.
Parmi les moments marquants de l’événement, l’intervention du bâtonnier de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince, Maître Patrick Pierre-Louis, a été particulièrement remarquée. Présent dans la salle tout au long des discussions, il a pris la parole en clôture de l’atelier pour souligner la nécessité d’une collaboration accrue entre les avocats, les institutions publiques et les organisations de la société civile afin de renforcer la lutte contre ces crimes.
En guise de reconnaissance pour leur engagement et leur participation active, des certificats ont été remis aux avocats présents lors de cet atelier. Cette remise de certificats, effectuée par Maître Patrick Pierre-Louis, a symbolisé l’importance de cette formation et la volonté des acteurs juridiques de s’impliquer davantage dans la protection des citoyens contre les nouvelles menaces numériques.
Cet atelier marque ainsi une avancée significative dans la sensibilisation et la formation des avocats face aux enjeux liés aux nouvelles technologies et aux crimes qui y sont associés. Il s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer les capacités des institutions et des professionnels du droit pour mieux protéger les citoyens et garantir une justice plus efficace.