Une violente attaque s’est produite le dimanche 16 février dans les locaux d’une association de travailleurs immigrés situés dans le 10ᵉ arrondissement de Paris. L’agression s’est déroulée alors qu’une projection du film Z de Costa-Gavras était organisée par des associations de jeunesse de gauche. Plusieurs individus affiliés à la mouvance d’extrême droite radicale ont pris d’assaut les lieux, provoquant des affrontements et blessant grièvement un homme de 30 ans, militant de la CGT.
D’après les premières constatations policières, la victime a subi plusieurs blessures, dont l’une particulièrement grave, possiblement causée par une arme blanche. Son état de santé a été jugé critique pendant un certain temps avant qu’il ne soit pris en charge par les secours et transporté d’urgence à l’hôpital.
Alertées rapidement, les forces de l’ordre ont pu intervenir sur place et procéder à l’arrestation de six des assaillants. Ces derniers ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris pour tentative d’homicide volontaire. Les autorités cherchent à établir les circonstances précises de cette attaque ainsi que le mobile exact des agresseurs.
L’association Young Struggle France, qui organisait la projection, ainsi que plusieurs organisations et figures politiques de gauche, ont fermement condamné cette agression. Parmi elles, Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a dénoncé une attaque inacceptable contre la liberté d’expression et la sécurité des militants.
Cet acte de violence, survenu dans un contexte de tensions politiques et sociales croissantes, relance le débat sur la montée des violences perpétrées par certains groupes radicaux en France. De nombreuses voix s’élèvent pour demander un renforcement des mesures contre ces violences, alors que les autorités poursuivent leur enquête afin d’identifier tous les responsables et de les traduire en justice.