La 12e Édition du Salon du Droit s’est tenue avec éclat le vendredi 9 mai 2025, rassemblant une large palette d’acteurs du monde juridique, administratif et institutionnel haïtien. Cet événement d’envergure, organisé par le Cabinet Patrick Laurent et Associés, est reconnu comme un espace d’échanges intellectuels et professionnels sur des thématiques de droit cruciales pour la société.
L’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), représentée par son Coordonnateur scientifique sortant, a activement pris part à cette rencontre annuelle. C’est dans une salle pleine et attentive que le Directeur Général de l’institution, Me Hans Joseph, a pris la parole pour livrer un discours fort et inspirant. Devant un public composé notamment du Directeur de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), M. Jude Jean-Pierre, et du Protecteur adjoint du Citoyen, M. Alfonse Auguste, Me Joseph a mis en lumière un sujet d’une importance capitale : la redevabilité.

Dans son intervention, il a souligné que la redevabilité ne doit pas rester une simple notion administrative ou théorique. Elle doit au contraire s’incarner dans des actions concrètes, notamment à travers l’engagement de la justice à sanctionner efficacement les actes de corruption. Selon lui, il est impératif que les institutions judiciaires assument pleinement leur rôle et cessent d’être passives face à ce fléau qui mine les fondations de l’État haïtien.
Cette prise de position s’inscrit dans un contexte où la société réclame de plus en plus des comptes aux détenteurs de pouvoir. Le peuple attend des résultats, de la transparence, et surtout une justice équitable, indépendante et sans complaisance. Le message du Directeur Général de l’ULCC est donc venu renforcer cette dynamique citoyenne en appelant à une mobilisation nationale contre l’impunité et les pratiques illicites.
Le Salon du Droit, fidèle à sa mission, a une fois de plus permis à la communauté juridique haïtienne de s’enrichir intellectuellement tout en se formant sur des enjeux majeurs. Cette 12e édition a accordé une place importante aux institutions de contrôle telles que l’ULCC, l’OPC, et d’autres structures impliquées dans la bonne gouvernance, reflétant ainsi la volonté des organisateurs de mettre en valeur les mécanismes de transparence et de reddition de comptes.
Plusieurs thématiques liées à la gouvernance, à la justice sociale, à l’indépendance du pouvoir judiciaire et à l’éthique publique ont été abordées. Les discussions ont permis de renforcer les liens entre les différentes parties prenantes et de définir des pistes de collaboration plus étroite pour l’avenir.
Par ailleurs, la présence d’institutions clés démontre que ce Salon va bien au-delà d’un simple cadre académique. Il est un levier stratégique pour réfléchir collectivement aux réformes nécessaires afin de redresser le système judiciaire et administratif du pays.
la 12e Édition du Salon du Droit a servi de tribune pour réaffirmer l’importance de la redevabilité et du rôle crucial de la justice dans la lutte contre la corruption. Grâce à des interventions percutantes comme celle de Me Hans Joseph, l’appel à une justice forte, impartiale et responsable résonne désormais plus fort que jamais dans les esprits. L’ULCC, avec ses partenaires, poursuit ainsi son combat pour un État de droit respectueux des principes de transparence, d’intégrité et de responsabilité.