Le Gouverneur démocrate du Massachusetts, Maura Healey, a réitéré sa position ferme sur la question de l’immigration dans son État. En effet, dans un entretien accordé à MSNBC, elle a clairement exprimé sa détermination à défendre les droits des immigrants qui résident dans le Massachusetts, indépendamment de leur statut légal. Healey a précisé que son administration ne permettra pas que les forces de police locales soient mobilisées pour participer aux arrestations en vue de l’expulsion de résidents immigrés.
Selon les propos tenus par le Gouverneur Healey, le Massachusetts n’a pas l’intention de coopérer avec le plan de grande envergure de l’administration Trump visant à expulser de nombreux immigrants sans papiers. Healey a souligné qu’elle mettra en œuvre toutes les ressources à sa disposition pour s’assurer que les immigrants qui vivent dans son État soient protégés. Elle considère cette protection comme un devoir envers tous les résidents du Massachusetts, qu’ils soient citoyens ou non.
L’initiative de Healey vise à offrir une certaine sérénité aux familles immigrantes, qui craignent pour leur avenir en raison de la pression accrue de la politique fédérale sur l’immigration. Elle affirme que les agents de police du Massachusetts ne seront pas impliqués dans des missions visant à identifier, arrêter ou déporter des individus pour des raisons de statut migratoire. Healey met un point d’honneur à rappeler que les missions de la police de l’État se concentrent avant tout sur la protection de la communauté et non sur l’application de lois d’immigration fédérales.
Ce refus de coopération avec les autorités fédérales en matière d’expulsion n’est pas nouveau dans certains États et villes des États-Unis, mais la position affichée par Healey est particulièrement nette et sans ambiguïté. En déclarant que la police de l’État ne sera pas mobilisée pour servir les intérêts de la politique de l’administration fédérale, elle envoie un message fort, soutenant les immigrants et leur droit à vivre en sécurité.
Le Gouverneur a également exprimé son inquiétude concernant les effets psychologiques que ces actions fédérales peuvent avoir sur les communautés. Selon elle, le climat de peur instauré par la politique de déportation massive nuit à la cohésion sociale et décourage les gens de se tourner vers les forces de l’ordre en cas de besoin, ce qui compromet la sécurité publique dans son ensemble.
À travers cette prise de position, Healey rejoint une coalition de responsables locaux et de leaders communautaires opposés à la participation des autorités locales aux opérations de déportation. Ils estiment qu’en impliquant les forces de police dans ces actions, cela pourrait détériorer la relation entre la police et les résidents, créant une atmosphère de méfiance. Healey, en tant que chef de l’exécutif du Massachusetts, veut plutôt promouvoir un environnement de confiance mutuelle, où chaque individu se sent soutenu et en sécurité, indépendamment de son statut.
En somme, Maura Healey se pose en défenseuse des droits des résidents de son État et souhaite préserver l’intégrité des communautés du Massachusetts. En se démarquant des politiques fédérales, elle réaffirme que le Massachusetts est une terre d’accueil et de respect des valeurs d’inclusion et de diversité.