Le mardi 30 juillet, l’armée israélienne a mené une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah libanais. Cette opération visait un commandant du Hezbollah que l’armée israélienne considère comme responsable d’une attaque meurtrière sur le plateau du Golan. Israël avait promis de riposter à cette attaque.
Les autorités n’ont pas encore publié de bilan officiel. Cependant, les médias libanais rapportent deux morts et plusieurs blessés. Selon notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh, une énorme colonne de fumée a recouvert le quartier de Haret Hreik, la zone ciblée par le raid. Cette zone abrite de nombreuses institutions du Hezbollah, dont les sièges du bloc parlementaire et du Conseil de la Choura, la plus haute instance du parti chiite.

Des vidéos publiées peu après l’attaque montrent une rue jonchée de gravats et de verre brisé, ainsi que des voitures en feu. Près d’une heure après l’attaque, les médias du Hezbollah ont simplement rapporté une puissante explosion dans la banlieue sud de Beyrouth, sans fournir plus de détails.
L’attaque a ravivé les tensions dans la région, déjà marquée par une instabilité chronique. Les réactions internationales sont attendues, alors que l’escalade entre Israël et le Hezbollah pourrait avoir des répercussions significatives sur la situation géopolitique au Moyen-Orient.