En ce 12 juin, journée internationale des droits de l’enfant, le mouvement jeunesse Ede et le Mouvement étudiant EDE se mobilisent pour mettre en lumière la situation précaire des enfants haïtiens, souvent victimes de maltraitance et contraints de vivre dans la rue. Malgré la ratification par Haïti de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) en 1995, la réalité sur le terrain demeure alarmante, comme en témoigne un rapport récent de l’ONU indiquant que 70% des enfants des rues ont été enrôlés dans des groupes de gangs.
La CIDE affirme clairement que chaque enfant, quel que soit son statut migratoire ou social, a droit à une protection. Cependant, ces droits fondamentaux sont souvent bafoués pour les enfants haïtiens en situation de vulnérabilité. Face à cette situation critique, il est impératif que les politiques publiques adoptées par Haïti prennent en compte ces enfants marginalisés.
Les propositions avancées par le mouvement EDE visent à créer une politique inclusive qui non seulement réinsère ces enfants dans la société, mais qui également les protège efficacement contre la violence et l’exploitation. Une approche proactive consiste à aller vers ces enfants, à les intégrer dans des programmes éducatifs et de réinsertion sociale adaptés à leurs besoins spécifiques.
La réinsertion ne peut être envisagée sans une prise en compte intégrale des réalités sociales et économiques auxquelles ces enfants font face. En impliquant activement ces jeunes dans la construction de leur propre avenir, Haïti peut espérer un changement positif et durable pour ses générations futures.
Dans cette activité il y a eu une centaine de jeunes vêtu de maillots vert, portant le nom de mouvement jeunesse EDE
En conclusion, la journée internationale des droits de l’enfant devrait servir de rappel urgent à l’engagement de tous les secteurs de la société pour garantir que chaque enfant haïtien bénéficie pleinement de ses droits fondamentaux. Il est temps de transformer les promesses en actions concrètes pour assurer un avenir meilleur et plus sûr à ces enfants qui sont, après tout, l’avenir même du pays.
