Le Premier ministre haïtien, Dr Garry Conille, s’est engagé à renforcer le Service d’Assurance-Santé destiné aux policiers du pays. Le vendredi 9 août 2024, il s’est rendu à l’Hôpital Bernard Mevs, un établissement reconnu pour son expertise médicale, afin d’évaluer personnellement les conditions dans lesquelles les agents de police blessés dans l’exercice de leurs fonctions reçoivent des soins médicaux. Cette visite s’inscrit dans le cadre d’une initiative gouvernementale visant à améliorer les services de santé offerts aux forces de l’ordre, en particulier ceux qui risquent leur vie pour protéger la population.
Lors de sa visite, le Premier ministre Conille a pris le temps de rencontrer les policiers hospitalisés, leur exprimant son soutien et s’assurant que les traitements qu’ils reçoivent correspondent aux normes prévues par leur statut de fonctionnaires publics. Il a pu échanger avec le personnel médical sur les défis auxquels ils sont confrontés et sur les moyens d’améliorer encore la prise en charge des blessés. Cette démarche s’inscrit dans une politique plus large de protection sociale pour les forces de l’ordre, une priorité pour le gouvernement haïtien qui cherche à garantir que ceux qui se dévouent pour la sécurité nationale soient adéquatement protégés en retour.

En mettant l’accent sur l’importance du bien-être des policiers, le Premier ministre souhaite non seulement améliorer les conditions de travail de ces agents, mais aussi renforcer la confiance des policiers en leur système de santé. Cela pourrait également contribuer à une meilleure motivation des policiers, sachant qu’ils bénéficient d’un soutien solide en cas d’incident. Le gouvernement haïtien, sous la direction de Dr Conille, entend ainsi envoyer un message clair : les policiers qui servent avec dévouement ne seront pas oubliés lorsqu’ils ont besoin d’assistance médicale.
Cette visite marque une étape importante dans l’engagement continu du gouvernement à assurer la santé et le bien-être des forces de l’ordre en Haïti. Elle reflète une volonté de garantir que les policiers, en tant que piliers de la sécurité publique, soient traités avec le respect et l’attention qu’ils méritent, surtout lorsqu’ils sont vulnérables en raison de leur service au pays.