Lors de la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres tenue ce mercredi, plusieurs propositions de décrets, pourtant jugées cruciales, n’ont pas été adoptées. Parmi celles-ci figurent les projets de textes concernant la mise en place du Conseil National de Sécurité ainsi que du Fonds de Sécurité. Ces décisions ont été ajournées, les autorités intérimaires ayant choisi de repousser leur adoption à une future session.
En parallèle, un autre texte d’importance, celui relatif à la création de l’Office Central de l’Administration Générale (OCAG), n’a pas été évoqué au cours de cette rencontre ministérielle. Selon une source proche du gouvernement, ce dossier n’a pas été inscrit à l’ordre du jour. Le Conseil des Présidents de Transition (CPT), principal organe de décision dans le contexte actuel, aurait décidé de ne pas donner suite à ce projet pour le moment, invoquant des problématiques liées à sa mise en œuvre.
La source gouvernementale consultée précise que la mise en place de l’OCAG pourrait entraîner une diminution des prérogatives des conseillers présidentiels. Ce point sensible semble avoir conduit à une certaine réticence au sein du CPT, freinant ainsi toute avancée sur ce texte.
Ce report suscite des interrogations au sein de la classe politique et de l’opinion publique. En effet, la création du Conseil National de Sécurité et du Fonds de Sécurité est perçue comme une étape cruciale pour renforcer les dispositifs institutionnels en matière de protection et de gestion des crises. De même, l’OCAG, bien que controversé, est considéré par certains comme un outil stratégique pour améliorer la coordination des fonctions administratives au sein du gouvernement.
Cependant, les avis divergent quant à l’urgence et à la pertinence de ces réformes. Tandis que certains acteurs plaident pour une adoption rapide afin de pallier les lacunes structurelles actuelles, d’autres appellent à une analyse approfondie pour éviter tout déséquilibre institutionnel.
Dans ce contexte, le pouvoir intérimaire semble jouer la carte de la prudence. Les discussions à venir au sein du Conseil des Ministres seront scrutées de près, car elles détermineront l’orientation des réformes institutionnelles dans une période déjà marquée par de nombreux défis. En attendant, l’incertitude demeure quant au calendrier et aux modalités d’adoption de ces mesures cruciales.
Ainsi, les prochaines séances du Conseil des Ministres seront décisives pour le devenir de ces projets de décrets, lesquels continuent de susciter un vif intérêt dans l’arène politique et institutionnelle.